ABITIBI-TÉMISCAMINGUE, LE 11 NOVEMBRE 2019 – En réponse au projet de loi 40, Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires, la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT) et l’Association des commissions scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue (ACSAT) demandent au gouvernement du Québec la mise sur pied d’états généraux sur l’éducation. Selon l’actuel projet de loi, on constate une centralisation accélérée des pouvoirs décisionnels, notamment le ministre s’arroge de nombreux pouvoirs en matière de construction, d’agrandissement, d’aménagement et des bâtiments autres que le maintien d’actifs. Il s’octroie un contrôle absolu sur toutes les décisions qui pourraient être prises jusqu’à la mise en place des futurs Centres de services scolaires. De plus, le gouvernement pourrait aussi, par décret, imposer unilatéralement toute modification au territoire des Centres de services scolaires. Le parallèle avec la réforme de la santé s’avère en ce sens évident.